Jugement dernier XIV, 2012, Barthélémy Toguo © Barthélémy Toguo / Courtesy Bandjoun Station et Galerie Lelong & Co. © ADAGP, Paris, 2021
Un art engagé et sensible qui explore les dysfonctionnements du monde actuel pour mieux les dénoncer en puisant, entre autres, dans les références culturelles du continent africain.
Artiste de renommée internationale, Barthélémy Toguo (né en 1967 à M’Balmayo, Cameroun) se déplace sans cesse d’un continent à l’autre, à l’écoute du monde. Il est notamment mû par le besoin de créer pour témoigner de situations insoutenables : guerres, abus de pouvoir, immigration, famine, dangers menaçant la planète. Si l’inspiration fertile de Barthélémy Toguo qui se nourrit de l’actualité ne connaît pas de frontière, elle puise aussi dans des « traditions » ancestrales. Nombre de ses oeuvres intègrent des signes récurrents renvoyant à des pratiques, voire à des objets, qui en sont les supports.
Cette approche du travail de l’artiste, mise en valeur pour la première fois par la Fondation Dapper dans le cadre d’une exposition monographique orchestrée par sa directrice, est inédite.
Aquarelles figurant des corps fragmentés, souvent percés de clous, mais aussi dessins, sculptures, vidéos, performances et installations monumentales, interrogent la marche du monde et le devenir de la planète. Cinquante oeuvres constituent le corpus de cette exposition dont le parcours fait se succéder trois grandes thématiques qui explorent les dysfonctionnements du monde pour mieux les dénoncer.
Dans la première section, Le corps mis en scène, s’élaborent des métaphores de la souffrance personnelle ou collective. Certaines créations édifient des espaces où la mémoire réactive le souvenir d’expériences intimes, telle l’initiation. Les aquarelles et les dessins semblent tout à la fois capturer et libérer une énergie qui s’intensifie de façon compulsive.
La deuxième section, Le souffle vital, propose une vision du monde où l’homme, l’animal et le végétal entretiennent d’étroites relations. Dans un univers peuplé de créatures hybrides, des forces s’affrontent entre destruction et reconstruction.
Dans la dernière section, Créer pour dire le monde, l’artiste se veut témoin plus que simple observateur de la violence et des désordres qui minent nos sociétés.
Cette partie de l’exposition présente uniquement des créations contemporaines et aborde plus particulièrement nos relations à l’Autre, au travers notamment des thèmes de l’immigration, de l’autorité politique, des épidémies (telle la maladie due au virus Ebola) et du devenir de la planète. L’artiste a produit également une installation spécifique pour l’exposition sur le problème de l’eau, ressource vitale qui constitue une préoccupation majeure en Afrique.
Le propos de l’exposition Désir d’humanité. Les univers de Barthélémy Toguo, est de montrer comment se construisent des éléments formels et symboliques puisant, entre autres, dans des cultures de l’Afrique. Cette dynamique plastique contribue à enrichir une esthétique de l’engagement, ce dernier étant une priorité pour Barthélémy Toguo qui n’a de cesse de nous interpeller : « Que faisons-nous de notre humanité ? ».
Commissaire
Christiane Falgayrettes-Leveau, Directrice de la Fondation Dapper
Scénographie
Agence NC
Artiste de renommée internationale, Barthélémy Toguo (né en 1967 à M’Balmayo, Cameroun) se déplace sans cesse d’un continent à l’autre, à l’écoute du monde. Il est notamment mû par le besoin de créer pour témoigner de situations insoutenables : guerres, abus de pouvoir, immigration, famine, dangers menaçant la planète. Si l’inspiration fertile de Barthélémy Toguo qui se nourrit de l’actualité ne connaît pas de frontière, elle puise aussi dans des « traditions » ancestrales. Nombre de ses oeuvres intègrent des signes récurrents renvoyant à des pratiques, voire à des objets, qui en sont les supports.
Cette approche du travail de l’artiste, mise en valeur pour la première fois par la Fondation Dapper dans le cadre d’une exposition monographique orchestrée par sa directrice, est inédite.
Aquarelles figurant des corps fragmentés, souvent percés de clous, mais aussi dessins, sculptures, vidéos, performances et installations monumentales, interrogent la marche du monde et le devenir de la planète. Cinquante oeuvres constituent le corpus de cette exposition dont le parcours fait se succéder trois grandes thématiques qui explorent les dysfonctionnements du monde pour mieux les dénoncer.
Dans la première section, Le corps mis en scène, s’élaborent des métaphores de la souffrance personnelle ou collective. Certaines créations édifient des espaces où la mémoire réactive le souvenir d’expériences intimes, telle l’initiation. Les aquarelles et les dessins semblent tout à la fois capturer et libérer une énergie qui s’intensifie de façon compulsive.
La deuxième section, Le souffle vital, propose une vision du monde où l’homme, l’animal et le végétal entretiennent d’étroites relations. Dans un univers peuplé de créatures hybrides, des forces s’affrontent entre destruction et reconstruction.
Dans la dernière section, Créer pour dire le monde, l’artiste se veut témoin plus que simple observateur de la violence et des désordres qui minent nos sociétés.
Cette partie de l’exposition présente uniquement des créations contemporaines et aborde plus particulièrement nos relations à l’Autre, au travers notamment des thèmes de l’immigration, de l’autorité politique, des épidémies (telle la maladie due au virus Ebola) et du devenir de la planète. L’artiste a produit également une installation spécifique pour l’exposition sur le problème de l’eau, ressource vitale qui constitue une préoccupation majeure en Afrique.
Le propos de l’exposition Désir d’humanité. Les univers de Barthélémy Toguo, est de montrer comment se construisent des éléments formels et symboliques puisant, entre autres, dans des cultures de l’Afrique. Cette dynamique plastique contribue à enrichir une esthétique de l’engagement, ce dernier étant une priorité pour Barthélémy Toguo qui n’a de cesse de nous interpeller : « Que faisons-nous de notre humanité ? ».
Commissaire
Christiane Falgayrettes-Leveau, Directrice de la Fondation Dapper
Scénographie
Agence NC
Barthélémy Toguo
Mr Toguo, 2015 © Zacharie Ngnogue © ADAGP, Paris, 2021
Barthélémy Toguo, né en 1967 au Cameroun, vit et travaille entre le Cameroun et la France. Après des études à l’École des beaux-arts d’Abidjan, puis de Grenoble, l’artiste termine sa formation à la Kunstakademie de Düsseldorf. Ses oeuvres ont figuré dans d’importantes manifestations internationales et certaines ont intégré de prestigieuses collections publiques et privées. Ses créations (peinture, dessin, sculpture, vidéo, installation et performance) s’inspirent de ses expériences, de ses voyages. En 2013, il crée Bandjoun Station, lieu de résidence et d’échanges artistiques situé à l’ouest du Cameroun.
L’artiste participe en 2015 à la 56e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise (Italie), intitulée All the World’s Futures (Tous les futurs du monde).
L’année suivante, il est invité à exposer au Centre Pompidou avec les trois autres finalistes du prix Marcel Duchamp.
Cette exposition est réalisée grâce au soutien de Marc Ladreit de Lacharrière.
L’artiste participe en 2015 à la 56e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise (Italie), intitulée All the World’s Futures (Tous les futurs du monde).
L’année suivante, il est invité à exposer au Centre Pompidou avec les trois autres finalistes du prix Marcel Duchamp.
Cette exposition est réalisée grâce au soutien de Marc Ladreit de Lacharrière.
Info+
Galerie Marc Ladreit de Lacharrière
musée du quai Branly – Jacques Chirac
37 quai Branly 75007 Paris
T. 01 56 61 70 00
www.quaibranly.fr
Du mercredi 7 avril au dimanche 5 décembre 2021
musée du quai Branly – Jacques Chirac
37 quai Branly 75007 Paris
T. 01 56 61 70 00
www.quaibranly.fr
Du mercredi 7 avril au dimanche 5 décembre 2021